Le patrimoine oublié des pochoirs indiquant l’emplacement des abris anti-aérien

Aujourd’hui 2 juin 2023, Michel Thibault nous signale que le pochoir de la rue Jeune-Homme à Reims a été effacé à la suite d’un ravalement de la façade…., deux disparitions avec celui de la place Jules Lobet (voir ci-dessous).

Vous-même en connaissez d’autres dans la ville ? merci de nous envoyer une photographie ainsi que sa localisation.

Merci aux photographes : Muriel Areno, Xavier Cotton et Christophe Déhu, Jean-Marie Dumont, Romain Urli

L’inscription faite en peinture sur la gauche de la porte (photo 2012 de Muriel Areno) représentant un A sur une grenade enflammée est le signe de la présence, pendant la Seconde Guerre Mondiale, d’un abri anti-aérien d’une capacité de 60 personnes (le nombre se trouvant sous le A).

Ces témoignages d’une époque difficile pour le pays ont tendance à disparaître avec les ravalements de façades ou les démolition d’immeubles.

Ce dernier a disparu quand le mur sur lequel il figurait a été rénové.

Place Jules Lobet
Place Jules Lobet, gros plan

Ci dessous cette photographie de Xavier Cotton a été prise impasse de la Salle (capacité de 300 personnes) :

Christophe Déhu nous a envoyé cette photographie prise au 1 de la rue Colbert (un abri pour 70 personnes) :

11, 9, 7 rue Ruinard de Brimont, trois photographies de Xavier Cotton

L’emplacement de ces trois symboles :

31 rue Eugène Desteuque (signalé par Romain Urli)

20 rue Gerbert (signalé par Romain Urli). Celui-ci n’est pas en très bon état !

14 rue de Trianon signalée par Romain Urli. Merci à lui

19 et 29 rue Jeunehomme (photographies : Romain Urli), signalé également par Michel Thibault (disparu en mai 2023)

27 rue des Templiers (photographies Jean-Marie Dumont)

Marques historiques et american graffitis à Reims

L’Union du 3 juillet 2015

Jour après jour, les traces du passé disparaissent. Deux dénicheurs d’inscriptions et autres graffitis américains, remontant à la Deuxième Guerre mondiale, lancent un cri d’alarme.
(Un des deux « dénicheurs » : Romain Urli, bien sûr)

Voir aussi cet article sur les abris de la SNCF à Reims

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